7 alternatives à une coloscopie

Les lignes directrices de l’American College of Physicians (ACP), publiées en 2019, recommandent que les adultes présentant un risque moyen de cancer colorectal subissent des dépistages entre 50 et 75 ans.

Selon les directives, une personne et son médecin doivent décider de la méthode de dépistage sur la base d’une discussion sur:

  • les avantages de chaque technique
  • inconvénients possibles
  • coûts
  • disponibilité
  • La fréquence recommandée des dépistages
  • les préférences de l’individu

Au-delà de la coloscopie, les méthodes de dépistage du cancer colorectal comprennent:

Tests immunochimiques fécaux

Les tests immunochimiques fécaux (FIT) consistent à analyser des échantillons de selles. C’est un choix de dépistage populaire dans de nombreuses régions du monde, et la Food and Drug Administration (FDA) approuve son utilisation.

FIT utilise des anticorps pour détecter des traces de sang dans l’échantillon, ce qui indique qu’il y a des saignements dans le tractus gastro-intestinal.

Pour éviter des résultats inexacts, une personne doit informer son médecin si elle a des hémorroïdes ou des fissures anales, ou si elle a ses règles avant de donner l’échantillon de selles.

Pour ce test, la personne recueille un échantillon de selles à la maison et l’apporte à son médecin. La plupart des compagnies d’assurance couvrent FIT, et son coût est faible.

Une personne doit généralement répéter FIT tous les 1 ou 2 ans, selon les recommandations du médecin.

Si les résultats de l’AJUSTEMENT suggèrent qu’il y a un saignement dans le tractus, le médecin peut recommander une coloscopie pour un diagnostic plus approfondi.

Test de sang occulte fécal

Un test de sang occulte fécal consiste également à analyser un échantillon de selles, et c’est une alternative à l’AJUSTEMENT. L’ACP recommande en particulier des tests sanguins occultes fécaux à base de gaïac à haute sensibilité (gFOBT).

Pour qu’il soit dépisté efficacement, un gFOBT devrait avoir lieu tous les 2 ans.
Un médecin peut recommander une coloscopie si le test indique qu’il pourrait y avoir une anomalie du tractus gastro-intestinal.

ADN des selles

Ce test vérifie la présence de sang et d’ADN spécifique dans un échantillon de selles — des problèmes qui pourraient indiquer la présence d’un cancer du côlon. Un médecin peut utiliser un test d’ADN des selles en même temps que FIT.

Si le test détecte une anomalie, la personne peut avoir besoin de subir une coloscopie.

Sigmoïdoscopie

Ceci est similaire à une coloscopie, mais il vérifie une plus petite partie du gros intestin.

La sigmoïdoscopie est également une procédure invasive qui nécessite une préparation, y compris le jeûne et la prise de pilules pour provoquer la diarrhée ou un lavement pour nettoyer le côlon.

Cette méthode est associée à moins de risques que la coloscopie et est souvent moins coûteuse, mais elle n’évalue pas l’ensemble du côlon.

Un médecin peut approfondir les avantages et les risques de la coloscopie et de la sigmoïdoscopie pour chaque individu.

Colographie par tomodensitométrie

La colographie par tomodensitométrie consiste à prendre des images détaillées du côlon.

La procédure ne nécessite pas de sédation. Cependant, comme pour la coloscopie, la personne devra utiliser des médicaments ou un lavement pour nettoyer le côlon à l’avance. Un professionnel de la santé gonflera le côlon avec de l’air pour offrir une meilleure vue.

Si le test détecte une anomalie, une coloscopie est nécessaire.

Lavement au baryum à double contraste

Un lavement au baryum à double contraste est un type de radiographie qui aide un médecin à examiner le côlon. Le baryum aide à créer des images claires du côlon.

Les médecins utilisent rarement cette méthode car elle est moins sensible à la détection de petits polypes et tumeurs, par rapport à la coloscopie. Cependant, c’est une option pour les personnes à risque de complications de la coloscopie.

Un seul échantillon gFOBT

Certains médecins prélèvent un seul échantillon de selles lors d’un examen rectal de routine et l’analysent avec gFOBT.
Cependant, la recherche n’a pas montré qu’il s’agissait d’une méthode efficace de dépistage du cancer colorectal.

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