Modèles et Mécanismes de Santé Publique

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La Théorie de l’Action Raisonnée a été développée par Martin Fishbein et Icek Ajzen en 1975 comme une amélioration de la théorie de l’intégration de l’information. Fishbein et Ajzen ont formulé la théorie après avoir essayé de déterminer les différences entre l’attitude et le comportement. Le premier changement par rapport à la théorie de l’intégration est l’intention comportementale. Cette théorie reconnaît également qu’il existe des facteurs qui peuvent limiter l’influence de l’attitude sur le comportement. Par exemple, si notre attitude nous amène à vouloir sortir en boîte mais que notre compte bancaire souffre, le manque d’argent changera cette attitude de rester pour la nuit. Par conséquent, la Théorie de l’Action raisonnée prédit l’intention comportementale, un intermédiaire pour s’arrêter aux prédictions d’attitude et prédire réellement le comportement car elle sépare l’intention comportementale du comportement.

Une autre amélioration de l’EMR est qu’elle comporte deux nouveaux éléments, l’attitude et les attentes des autres (normes) pour prédire l’intention comportementale. Ainsi, lorsque notre attitude veut que nous fassions une chose, les attentes des autres nous influencent à faire autre chose. Par exemple, les attitudes de Melissa peuvent l’encourager à porter des t-shirts musicaux du Lycée au Pub 320, mais les élèves de sa classe peuvent penser qu’elle est bizarre et se moquer d’elle. Enfin, les normes subjectives ont deux facteurs: les croyances normatives (ce que je pense que les autres attendent de moi) et la volonté ou la motivation de me conformer aux normes (à quel point je me soucie de ce que les autres pensent de moi).

Application de la Théorie de l’Action Raisonnée Favorisant la Consommation de petit-déjeuner

Cette étude a été menée pour voir si l’application de cette théorie augmenterait la consommation de petit-déjeuner pour les élèves du secondaire en Iran. Un programme d’enseignement a été prévu pour promouvoir la consommation du petit-déjeuner et l’EMR a été utilisée comme modèle d’intention comportementale. Une intervention avec des connaissances sur la consommation du petit-déjeuner est prévue pour les étudiants. Pour la collecte des données, un questionnaire devait être rempli avant et après l’intervention. Le questionnaire comportait deux parties. La première partie comportait des questions concernant les connaissances sur la consommation du petit-déjeuner et la deuxième partie, pour TRA, était faite à partir de questionnaires existants. Selon les données, les normes subjectives étaient les meilleurs prédicteurs de la consommation de petit-déjeuner. Les scores des questionnaires, avant et après l’intervention, ont montré que l’intervention était la principale cause d’augmentation des connaissances.

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