Un regard approfondi sur le parcours et la culture du California Golf Club de San Francisco
En·thu· si· asm-/in–TH(y)oozē-azəm /- définition: plaisir intense et avide – racine: grec en théos, à peu près traduit par possédé par l’esprit, ou inspiré. Langage noble, mais approprié pour décrire l’adhésion au California Golf Club de San Francisco, ainsi que l’effet de passer du temps avec eux sur leur parcours de golf exceptionnel. Cal Club est un endroit où l’enthousiasme pour le jeu de golf, et pour la vie elle-même, est bien vivant.
Pour être clair, Cal est un club de golf. Le terrain de golf est le point focal, et le golf à pied est la seule activité d’intérêt, du moins pendant la journée. Le beau terrain sur lequel se trouve le parcours et son histoire architecturale éclectique se combinent pour produire une expérience de jeu intensément agréable.
Évolution architecturale(r)
De nombreuses mains remarquables ont touché le parcours du Cal Club au fil des ans et celui-ci a considérablement évolué. Les changements rappellent qu’aucun terrain de golf ne reste statique — des flux et des reflux se produisent en cours de route.
En 1924, le club acquiert le terrain dans le sud de San Francisco qui deviendra son domicile permanent. Willie Locke a d’abord été retenu par la CGCSF pour concevoir leur nouveau cours. Locke est venu en Amérique avec de nombreux autres professionnels immigrants du début du siècle qui essayaient activement de répondre à la demande croissante pour le jeu dans l’ère post-Ouimet U.S. Open. Il a joué un rôle dans le développement de plusieurs parcours de la région de la baie, dont le lac Merced situé à proximité. Malheureusement pour Locke, son mandat au Cal Club a été court. Il a terminé un routage, mais a été remplacé après seulement deux jours par A. V. Macan. Macan était un Irlandais qui s’est fait un nom en concevant des cours en Colombie-Britannique et dans le Nord-Ouest du Pacifique. Bien que la plupart des itinéraires de Locke aient été incorporés dans la conception finale du cours qui a finalement ouvert ses portes en 1926, les changements étaient suffisamment importants pour que Macan reçoive le seul crédit. Peu de temps après, le club s’est tourné vers le duo du Dr Alister MacKenzie et Robert Hunter pour une amélioration esthétique. Le couple faisait tourner les têtes avec leur travail du Meadow Club à Marin, jusqu’à la péninsule de Monterey. Les bunkers ont été entièrement repensés et reconstruits, tout comme les 10e et 18e greens.
Le parcours est resté en grande partie inchangé jusqu’aux années 1960, lorsque la ville a réclamé la partie nord de la propriété du club pour construire une route. Robert Trent Jones a été amené à faire une reconfiguration. Bien que le CGCSF soit toujours considéré comme un bon test du golf, une tendance inquiétante s’est mise en branle et s’est poursuivie dans les années 70, 80 et 90. La culture golfique du club a été affaiblie et son QI de golf a diminué. Dans ces conditions, les membres bien intentionnés bricolaient de la même manière que ce qui était arrivé à de nombreux cours classiques en Amérique. Le caractère de la création Locke-Macan-MacKenzie-Hunter était presque perdu dans l’encombrement des ajouts et des modifications.
Entrez dans un groupe de membres passionnés et engagés dirigé par l’ancien directeur Al Jamieson qui a décidé que le moment était venu de ramener Cal Club à ses racines. Ils ont été aidés dans l’entreprise par l’historien accompli David Normoyle. Dans sa formidable interview avec Andy Johnson sur le podcast Fried Egg, Jamieson a détaillé les épreuves et les tribulations de la mise en route du projet, ainsi que les résultats. La direction de Cal s’est basée sur l’architecte Kyle Phillips, un vétéran avec des travaux d’origine et de rénovation acclamés dans le monde entier. Selon la tradition du club, il a gagné le poste avec son idée d’utiliser une crête spectaculaire pour un nouveau 7e trou, mais Jamieson a expliqué que c’était la présence de Phillips qui a convaincu le comité. « En 2005, nous avons interviewé dix architectesKyle Kyle Phillips a clairement remporté la journée avec sa présentation, son comportement, sa maturité et son parcours. Il nous a fait sortir des sentiers battus. »
Ce qui a été conçu à l’origine comme un remplacement nécessaire des greens du parcours s’est transformé en une ”retrovation » à grande échelle, comme l’appelle Normoyle. « Cal Club est absolument l’un des leaders du club-house lorsqu’il s’agit de ne pas accepter ce que vous étiez et de ne pas accepter ce que vous êtes, mais d’essayer d’imaginer le meilleur que vous puissiez être et d’avoir la volonté de prendre le risque de découvrir ce que c’est”, a-t-il déclaré. Lors de la réouverture en 2008, et chaque jour depuis, les joueurs ont été presque unanimes dans leur évaluation que ce risque a payé, énorme.
Cal Club Aujourd’hui
Avec des noms sur les casiers comme Eddie Lowery, Ken Venturi et Arron Oberholser, et une adhésion locale et nationale robuste c’est très bien voyagé, c’est un euphémisme de dire que ce groupe est réveillé. Leur doigt collectif est directement sur le pouls de ce qui rend le jeu génial à ce niveau. Un refrain fréquent de l’initié est que le bar du Cal Club est également le meilleur accroc du golf. C’est un endroit où vous pouvez vous retrouver dans une discussion sur les nuances de l’architecture des terrains de golf, ou tout aussi facilement assister à un débat sur le spectacle Mort qui a eu la meilleure interprétation de Morning Dew. Idéal pour la région de la Baie, berceau du mouvement de contre-culture ainsi que la maison d’une collection de terrains de golf parmi les plus beaux de la planète.
Le débat sur les émissions et les chansons mortes restera pour l’instant en suspens car nous cherchons à mieux comprendre ce qui rend la culture du Cal Club si spéciale. Certes, l’endroit est bourré de bons vivants fous de golf, mais il y a plus que cette impression de surface. L’adhésion soutient les jeunes et le golf compétitif. Il n’est pas rare de voir des enfants avec leurs parents, des golfeurs du secondaire et des joueurs de Cal ou de Stanford marcher sur les fairways. Et si cette attitude accommodante ne suffisait pas, le club a une désignation d’adhésion spéciale pour les joueurs en herbe de plus haut calibre. Nommé d’après le fils natif de la région de la baie, l’adhésion Venturi donne accès aux installations aux meilleurs joueurs qui ont besoin d’une base d’attache. Les compétences de jeu ne suffisent cependant pas pour devenir un Venturi. Les candidats sont soumis à un processus d’entretien rigoureux pour s’assurer de la qualité de leur caractère. 2019 a été une année particulièrement bonne pour les anciens du programme, Martin Trainer remportant sa première victoire sur le PGA Tour et Isaiah Salinda parmi les meilleurs joueurs collégiaux du pays. Les membres du Cal Club ne se contentent pas de parler de « développer le jeu”, ils marchent la marche.
En parlant de marche, le club a une forte culture de la marche. Les joueurs sont invités à emporter leurs propres bâtons, à utiliser un chariot ou à prendre l’un des grands caddies. Le but est de découvrir le parcours à pied tout en profitant de l’interaction entre les joueurs qui est perdue lors du zoom sur un parcours en chariots. La culture forte a été construite une étape à la fois, et ces étapes se poursuivent aujourd’hui.
Le parcours
La crête principale de la propriété du Cal Club s’étend sur l’extrémité sud, le terrain descendant doucement en cascade dans une vallée, puis remontant jusqu’au club-house. C’est une topographie splendide pour le golf – variée mais jamais sévère. Le contraste entre les deux neuf ajoute encore une autre dimension à la variété de Cal. La moitié extérieure joue comme une boucle autour du côté ouest, et la moitié intérieure à l’est a plus une sensation de va-et-vient. Cette description pourrait amener à croire que le front est plus intéressant, mais le dos a tout autant de défenseurs dans le débat animé « quel est le meilleur”. Le placement stratégique des dangers associé aux changements d’élévation du tee au fairway au green donne aux trous du neuf de retour un caractère intéressant qui leur est propre. Dans le cas du routage de Cal Club, le tout est beaucoup plus grand que la somme de ses parties.
Le parcours a toujours eu des greens splendides, que Kyle Phillips a magnifiquement complétés avec des soutes bien positionnées unifiées dans le style MacKenzie-Hunter. Les conditions sont maintenues rapides et fermes par le surintendant Javier Campos et son équipage. Ils font de grands efforts pour fournir le gazon qui ravit les joueurs, y compris la cueillette manuelle de poa envahissant sur les surfaces de mise en herbe pliée.
Il n’y a pas de trous faibles à Cal, et aucune répétition dans les séries de un, deux et trois coups. Le vent changeant et les microclimats sont des facteurs que les avertis observent avec des sens aiguisés pour effectuer des ajustements. L’agressivité intelligente est récompensée par des looks birdie. Les imprudents ou téméraires ont dix-huit chances de détruire leur carte ou de faire sauter un match.
Phillips et Campos offrent aux joueurs un régime régulier de tirs pittoresques au sol, rehaussés par la nature avec les imposants cyprès et des vues sur les montagnes environnantes de San Bruno, le mont Diablo et le mont Tamalpais. Peu de parcours à l’intérieur des terres offrent plus d’un festin visuel.
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L’ouvre-porte de Cal est une poignée de main douce par-5 jouant sur une montée, puis sur un ensemble vert à l’extrémité nord de la propriété. Le 1er n’est cependant pas un pushover, avec des indices de ce qui est à venir — un bunker profond fait face à la surface de mise, qui a une pente suffisante. Le 2ème par-4 fait demi-tour et monte vers un vert fantastique avec des bunkers à droite et un court ruissellement d’herbe à gauche. Traverser ces deux trous au niveau pair est un bon départ.
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Le troisième tee est le premier véritable aperçu pour les joueurs de la grandeur du pays. Ce par-4 se plie doucement en descente et à droite autour d’un ensemble de bunkers difficiles. Le green remonte jusqu’au 8ème, avec un bunker serpentant séparant les deux. Le 4e par-5 est sous-estimé du tee au green, mais exige des coups solides consécutifs pour se mettre en position de marquer. Toutes les sensations qui manquent dans le fairway sont compensées sur le 4e vert, avec des côtés surélevés et un accès direct au tee suivant. Le 5ème est un court quatre stratégique exceptionnel qui joue en montée avec des bunkers décalés des deux côtés du fairway. La position de l’épingle et la distance d’approche confortable sont des facteurs à prendre en compte sur le tee. Cette étendue de trous est réalisable, mais elle peut tout aussi facilement vous atteindre.
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Cal devient spectaculaire en traversant la crête les 6 et 7. Le green du premier one-shotter du parcours est fortement incliné et surélevé, avec des problèmes de tous les côtés et une vue magnifique sur la banlieue de la baie au-delà. Des bunkers profonds gardent la gauche, la ligne de propriété et un bunker de façade sont serrés à droite, et long est un ruissellement raide et bien fauché qui est un foyer potentiel d’horreurs. Les joueurs doivent se lever et frapper une balle de départ solide, sinon. Le court par-4 7th de Phillips est un trou fantastique qui descend et se dirige vers la droite dans ce que certains considéreraient comme un style Cape. Après avoir pris une décision risque-récompense au départ du tee, les joueurs peuvent s’approcher du vert réceptif dans les airs ou au sol.
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Le 8ème par 3 long descend de la crête jusqu’à un vert entouré de bunkers sur trois côtés. Les approches inférieures doivent composer avec un monticule de façade positionné dans l’esprit du frottement du vert pour produire des rebonds aléatoires. Le lecteur sur le 9ème par-4 est aveugle en remontant la colline jusqu’à un fairway qui danse le long d’un plateau autour de bunkers et d’une chute abrupte à gauche. Les joueurs qui manquent le vert peuvent trouver toutes sortes de défis, du sable à l’herbe courte rugueuse en passant par l’herbe courte profilée.
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Le neuf de retour commence par un solide deux coups. La balle de départ joue dans une vallée et doit être bien frappée pour avoir une approche de longueur raisonnable dans le vert bien protégé. Le 11e fait demi-tour, plongeant vers le bas et autour d’une colline à gauche vers un ensemble vert magnifiquement au pied de la colline sur laquelle se trouve le club-house. Les entourages d’herbes courtes permettent aux amateurs de jeu au sol d’évoquer un peu de magie. Les joueurs montent à mi-chemin de la colline pour traverser la vallée sur le par-3 12. Le grand vert est semé d’embûches, sur et autour de la surface de mise.
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Les trois trous suivants se jouent d’avant en arrière, mais en raison du placement brillant des dangers par rapport aux tees et du mouvement du terrain, ne vous sentez jamais monotone. Les fairways interconnectés ajoutent une touche supplémentaire de classe. Le 13ème par-4 est tout de suite avec des bunkers flanquant la zone d’atterrissage. Les approches doivent être suffisamment confiantes pour cimenter le faux front méchant. Le 14e par-4 serpente en descente vers un vert incliné avec des bunkers coupés dans la colline en bas à droite. C’est le coup de départ du 15e tir à trois coups qui joue avec un angle par rapport à un fairway qui monte devant le bunker du nez d’un principal. Le cadre partiel de l’amphithéâtre pour le grand vert profilé est à couper le souffle.
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Le tronçon de clôture est idéal pour le match play, chaque trou offrant la possibilité de faire un birdie tout en maintenant ouverte la possibilité réelle d’un double bogey. Le dernier one-shotter de Cal est mis au banc dans une colline d’une manière qui rappelle le 12 à Augusta. Le quartier au-delà est visible – un rappel du cadre urbain. Le 17e par 5 joue sur une montée, puis descend jusqu’à un green accessible. Le trou de la maison exige un entraînement plus solide vers une zone d’atterrissage obscurcie. L’approche joue dans un vert à plusieurs niveaux formidable avec le club-house en toile de fond.
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Au fil des ans, de nombreuses mains ont touché le Club Cal. Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, le parcours et la culture du club sont entre les mains très compétentes de personnes qui l’obtiennent et qui sont prêtes à permettre aux visiteurs de participer à la magie. Jamieson a résumé: « C’est un endroit où les gens peuvent venir s’amuser et avoir beaucoup de camaraderieWe Nous essayons de traiter un invité comme un membre. »
Dans l’immédiateté de l’expérience du Cal Club, un sentiment surgit qui a été évoqué par Bob, Jerry, Phil et compagnie:
La Californie, prêchant sur le rivage brûlant
La Californie, je frapperai à la porte dorée
Like et angel, debout dans un puits de lumière
S’élevant jusqu’au paradis, Je sais que je vais briller
Et aussi, ce sentiment d’attendre patiemment son prochain goût:
Mon heure vient, n’importe quel jour, ne vous inquiétez pas pour moi, non
Ça va aller soyez comme ils le disent, leurs voix me le disent tellement
Il semble si long que je me suis senti de cette façon et que le temps passe lentement
Mon temps vient, n’importe quel jour, ne vous inquiétez pas pour moi, non