Ce chapitre examine la morphologie et la pertinence comportementale du système de lignes latérales et se concentre sur le traitement périphérique et central des informations sur les lignes latérales. La plus petite unité fonctionnelle du système de lignes latérales est le neuromaste, une structure sensorielle qui se produit de manière autonome sur la peau (neuromastes superficiels ou SN) ou dans des canaux remplis de liquide (neuromastes canaux ou CN) qui s’ouvrent généralement sur l’environnement par une série de pores. Les neuromastes de la ligne latérale sont composés de cellules ciliées sensorielles, de cellules de soutien et de cellules du manteau, qui séparent un neuromaste du tissu environnant. Dans les habitats naturels, les stimuli hydrodynamiques sont causés par des sources inanimées et animées. Certains poissons utilisent des mouvements d’eau auto‐générés pour la perception de la ligne latérale. Certains poissons utilisent les ondes de surface de l’eau capillaire pour détecter leurs proies. Outre les signaux visuels, acoustiques et olfactifs, les informations sur les lignes latérales constituent la base de nombreuses décisions comportementales. Le chabot marbré, Cottus bairdi, est une mangeoire nocturne qui utilise la ligne latérale pour détecter les proies. La ligne latérale est considérée comme un système de détection à courte portée. Cependant, certains poissons prédateurs peuvent détecter et même suivre la piste hydrodynamique causée par les poissons proies. L’une des différences les plus frappantes entre les afférents de la ligne latérale primaire et les neurones de la ligne latérale centrale réside dans leurs réponses aux stimuli répétitifs.
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