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Définition / Introduction

L’histoire naturelle d’une maladie se classe en cinq étapes: sous-jacente, sensible, infraclinique, clinique et rétablissement / invalidité / décès. Les mesures de santé préventive correspondantes ont été regroupées en étapes similaires pour cibler la prévention de ces étapes d’une maladie. Ces étapes préventives sont la prévention primordiale, la prévention primaire, la prévention secondaire et la prévention tertiaire. Combinées, ces stratégies visent non seulement à prévenir l’apparition de la maladie par la réduction des risques, mais également les complications en aval d’une maladie manifestée.

Prévention primordiale:

En 1978, l’ajout le plus récent aux stratégies préventives, la prévention primordiale, a été décrit. Elle consiste en une réduction des facteurs de risque ciblée sur l’ensemble de la population en mettant l’accent sur les conditions sociales et environnementales. Ces mesures sont généralement promues par des lois et des politiques nationales. Parce que la prévention primordiale est la première modalité de prévention, elle vise souvent les enfants à réduire autant que possible l’exposition aux risques. La prévention primordiale cible le stade sous-jacent de la maladie naturelle en ciblant les conditions sociales sous-jacentes qui favorisent l’apparition de la maladie. Un exemple comprend l’amélioration de l’accès à un quartier urbain à des trottoirs sécuritaires pour promouvoir l’activité physique, ce qui, à son tour, diminue les facteurs de risque d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, etc.

Prévention primaire:

La prévention primaire consiste en des mesures visant une population ou un individu susceptible. Le but de la prévention primaire est d’empêcher une maladie de se produire. Ainsi, sa population cible est constituée d’individus en bonne santé. Il institue généralement des activités qui limitent l’exposition au risque ou augmentent l’immunité des personnes à risque pour empêcher une maladie de progresser chez une personne susceptible à une maladie subclinique. Par exemple, la vaccination est une forme de prévention primaire.

Prévention secondaire:

La prévention secondaire met l’accent sur la détection précoce de la maladie et sa cible est les individus d’apparence saine présentant des formes subcliniques de la maladie. La maladie subclinique consiste en des changements pathologiques, mais pas de symptômes manifestes pouvant être diagnostiqués lors d’une visite chez le médecin. La prévention secondaire se produit souvent sous la forme de dépistages. Par exemple, un frottis de Papanicolaou (Pap) est une forme de prévention secondaire visant à diagnostiquer le cancer du col utérin dans son état subclinique avant la progression.

Prévention tertiaire:

La prévention tertiaire cible à la fois le stade clinique et le stade des résultats d’une maladie. Il est mis en œuvre chez les patients symptomatiques et vise à réduire la gravité de la maladie ainsi que les séquelles associées. Alors que la prévention secondaire vise à prévenir l’apparition de la maladie, la prévention tertiaire vise à réduire les effets de la maladie une fois établie chez un individu. Les formes de prévention tertiaire sont généralement des efforts de réhabilitation.

Prévention Quaternaire:

Selon le Dictionnaire International Wonca pour la Pratique Générale / Familiale, la prévention quaternaire est:  » mesures prises pour identifier les patients à risque de surmédicalisation, le protéger d’une nouvelle invasion médicale et lui suggérer des interventions éthiquement acceptables. »Marc Jamoulle a initialement proposé ce concept, et les cibles étaient principalement des patients atteints de maladie mais sans la maladie. La définition a subi une modification récente en tant que «  » mesure prise pour protéger les individus (personnes / patients) contre des interventions médicales susceptibles de causer plus de tort que de bien. »

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