Dans le passé, de nombreuses maisons au Japon n’étaient pas équipées de baignoire. Pour combler ce vide, le bain public du quartier (銭湯, sentō, lit. « coin eau chaude ») était un endroit où les habitants pouvaient aller se laver, se tremper dans une baignoire et socialiser avec les voisins. De nos jours, comme la plupart des ménages ont leur propre bain, le nombre de bains publics traditionnels a diminué, mais ils peuvent encore être trouvés dans de nombreux quartiers de la ville les plus démodés.
Un nouveau type de bain public a vu le jour au cours des dernières décennies. Souvent appelés « super sento » et beaucoup plus grands que les sento traditionnels, ces complexes balnéaires disposent d’une gamme de piscines, de saunas et d’installations de fitness. Certains des plus grands ressemblent à de petits parcs à thème et offrent divers services de restauration, de divertissement et de détente. En conséquence, de nombreux clients y passent de longues périodes de temps. Certains d’entre eux sont ouverts 24 heures sur 24 et pourraient être considérés comme un hébergement économique.
Les bains publics sont séparés par sexe, et les maillots de bain ne sont pas portés (en savoir plus sur les règles de baignade). Les frais d’entrée typiques commencent autour de 200 yens pour les petites installations et peuvent être de 2000 yens ou plus pour les grands complexes.
Certains bains publics fournissent de l’eau de source chaude naturelle, bien que le sento typique utilise de l’eau du robinet chauffée. Les bains publics existent également dans les stations thermales, où ils ne sont généralement pas appelés sento, mais « bain commun » (共同浴場, kyōdōyokujō) ou « bain extérieur » (外湯, sotoyu, par opposition aux « bains intérieurs » trouvés à l’intérieur du ryokan).