Guttmacher Institute

Contexte et contexte nationaux

Chaque année, un large échantillon de personnes aux États-Unis se font avorter. En 2017, 862 320 avortements ont été pratiqués en milieu clinique aux États-Unis.

La Cour suprême des États-Unis a reconnu le droit constitutionnel à l’avortement dans l’arrêt Roe v. Wade de 1973 et a réaffirmé ce droit dans des décisions ultérieures.

Cependant, depuis 2010, le paysage de l’avortement aux États-Unis est devenu de plus en plus restrictif à mesure que de plus en plus d’États adoptent des lois hostiles au droit à l’avortement. Entre le 1er janvier 2011 et le 1er juillet 2019, les États ont adopté 483 nouvelles restrictions à l’avortement, qui représentent près de 40% de toutes les restrictions à l’avortement adoptées par les États au cours des décennies qui ont suivi Roe v. Wade. Certaines des restrictions les plus courantes à l’avortement au niveau de l’État sont les exigences de notification parentale ou de consentement pour les mineurs, les restrictions sur le financement public, les conseils obligatoires conçus pour dissuader les personnes d’obtenir un avortement, les délais d’attente obligatoires avant un avortement et les réglementations inutiles et trop lourdes sur les installations d’avortement.

Incidence des avortements

•* Environ 862 320 avortements ont eu lieu aux États-Unis en 2017. Le taux d’avortement résultant de 13,5 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer (15-44 ans) représente une diminution de 8% par rapport au taux de 14,6 en 2014.

• En 2017, 12 140 avortements ont été pratiqués dans le Tennessee, bien que tous les avortements survenus dans le Tennessee n’aient pas été pratiqués aux résidents de l’État: Certains patients peuvent avoir voyagé d’autres États et certains résidents du Tennessee peuvent s’être rendus dans un autre État pour un avortement. Il y a eu une baisse de 14% du taux d’avortement dans le Tennessee entre 2014 et 2017, passant de 10,7 à 9,2 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer. Les avortements au Tennessee représentent 1,4% de tous les avortements aux États-Unis.

Là où les patientes se font avorter

•En 2017, il y avait 1 587 établissements proposant des avortements aux États-Unis, ce qui représente une diminution de 5 % par rapport aux 1 671 établissements de 2014. Seize pour cent des établissements en 2017 étaient des cliniques d’avortement (c.-à-d., cliniques où plus de la moitié de toutes les visites de patients étaient pour un avortement), 35% étaient des cliniques non spécialisées, 33% étaient des hôpitaux et 16% étaient des cabinets de médecins privés. Soixante pour cent de tous les avortements ont été pratiqués dans des cliniques d’avortement, 35% dans des cliniques non spécialisées, 3% dans des hôpitaux et 1% dans des cabinets de médecins.

•En 2017, il y avait 12 établissements proposant des avortements dans le Tennessee, dont 8 étaient des cliniques. Ces chiffres représentent une augmentation de 14 % du nombre de cliniques par rapport à 2014, alors qu’il y avait 11 établissements offrant des services d’avortement au total, dont sept étaient des cliniques.

•*En 2017, 89% des États-Unis les comtés n’avaient pas de cliniques offrant des avortements. Quelque 38 % des femmes en âge de procréer vivaient dans ces comtés et auraient dû se rendre ailleurs pour se faire avorter. Parmi les patientes qui ont eu un avortement en 2014, un tiers a dû parcourir plus de 25 miles dans un sens pour se rendre dans un établissement.

•En 2017, environ 96% des comtés du Tennessee n’avaient pas de cliniques proposant des avortements, et 63% des femmes du Tennessee vivaient dans ces comtés.

Restrictions sur l’avortement

Au Tennessee, les restrictions suivantes sur l’avortement étaient en vigueur au 1er janvier 2021:

  • L’avortement serait interdit si l’arrêt Roe v. Wade était annulé.
  • Les plans de santé offerts dans l’échange de santé de l’État en vertu de la Loi sur les soins abordables peuvent ne pas couvrir l’avortement.
  • L’utilisation de la télémédecine pour administrer un avortement médicamenteux est interdite.
  • Le parent d’un mineur doit consentir avant qu’un avortement ne soit pratiqué.
  • Un financement public n’est disponible pour l’avortement qu’en cas de mise en danger de la vie, de viol ou d’inceste.
  • Un patient doit subir une échographie avant d’obtenir un avortement; le fournisseur doit montrer et décrire l’image au patient.
  • Un avortement ne peut être pratiqué avant ou après la viabilité qu’en cas de mise en danger de la vie ou de santé gravement compromise.
  • L’État interdit les avortements pratiqués à des fins de sélection de race ou de sexe, ou en réponse à une anomalie génétique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *